Qui dit « grands évènements sportifs internationaux » (GESI) rappelle évidemment le savoir-faire organisationnel de la France, et de la FFC plus précisément dès lors qu’il s’agit de cyclisme. Rien moins que cinq championnats du monde de cyclisme se sont tenus sur le territoire français les quatre dernières années : deux sur piste, à Roubaix et à Saint-Quentin, un en BMX Race à Nantes, un en VTT aux Gets, et un autre en cyclo-cross, pas plus tard qu’en janvier dernier, à Liévin – pour ne rien dire de la contribution de la FFC aux épreuves olympiques. Cinq (voire six) incontestables succès, et néanmoins une montée en gamme des évènements livrés.
Car n’avoir plus à prouver qu’on est capable n’empêche nullement de chercher à faire mieux, toujours mieux. Et c’est la feuille de route que nous nous sommes donnés, à la FFC – notamment en vue des super Championnats du Monde de 2027, en Haute-Savoie, mais avant tout, par principe.
Avec ces championnats d’Europe de cyclisme, la France et plus précisément les départements de Drôme et d’Ardèche seront donc à nouveau le point de convergence de toutes les attentions du monde sportif. Des courses aux profils accidentés, exigeant des qualités d’explosivité, aussi bien qu’un état de fraîcheur qui n’a rien d’évident à cette période de la saison, nous promettent à la fois un plateau de haut rang et un spectacle de toute beauté.
Le cyclisme français ne manque pas de candidats au maillot étoilé, et je forme le vœu que l’un de nos puncheurs-maison réitère l’exploit de Christophe Laporte en 2023.
Mais pour que les coureurs en décousent et que les champions et championnes se dégagent, il faut un cadre solide, une organisation fluide à tous les niveaux, et que s’engrènent tous les rouages de la machine. C’est pourquoi je tiens à faire part de ma profonde gratitude à tous nos partenaires et exécutants, du comité d’organisation Drôme-Ardèche aux collectivités, en passant bien sûr par les départements eux-mêmes et la région AURA.
